Vendredi 28 novembre
Après la nuit à l'auberge, sympathique au demeurant,
c'est toujours l'attente. A 10 heures, on ne sait toujours rien
! Personne à la réception… nous n'avons
accès à aucun téléphone. Par chance,
un Cambodgien du quartier, au courant de notre problème,
appelle pour nous l'agence Diethelm à Siem Reap qui lui
répond qu'il faut attendre les infos d'Asia... Mais en
France il est 4 heures du matin !
Un peu plus tard, j'appelle depuis la réception, l'agence
Diethelm à Phnom Penh. Mon interlocutrice qui parle à
peu près français m'explique que si on ne rachète
pas nos billets de retour nous-mêmes, il faudra attendre...
attendre !
Nouveau coup de fil au correspondant de Siem Reap, celui qui
parle un anglais moyen, pour qu'il vienne nous voir... Il est
très vite là et nous confirme qu'on peut trouver
des billets si on les paye… Il aurait pu le dire plus
tôt. Depuis le début, le leitmotiv était
"Tous les avions sont complets ! "
Peu de temps après, on nous aurait trouvé un vol
pour Kuala Lumpur, peut-être dimanche, j'attends confirmation…
17 h 30 : Le retour par Kuala Lumpur étant en fin de
compte impossible, on vient de nous proposer un autre vol pour
lundi soir, qui transite par la Corée. Nous allons aussitôt
le payer à l'agence de Siem Reap (972 dollars/personne).
Nous volerons donc, dans un premier temp,s vers le nord-ouest,
jusqu'à la Corée, puis nous repartirons dans le
sens inverse pour regagner l'ouest. Cela va représenter
22 heures de voyage, dont 4 heures d'escale.
Une fois les billets achetés, nous avons pu avoir une
conversation assez longue, en anglais, et comprendre mieux ce
qui se passe, et surtout pourquoi, pour le moment, tous les
frais sont à notre charge. Il ne s'agit pas d'une grève,
comme on nous l'avait dit, mais de l'envahissement de l'aéroport
par le peuple qui réclame la démission du premier
ministre. La police n'intervient pas, car le roi qui dirige
l'armée, n'a pas donné l'ordre d'intervenir. Et
là-dessus, viennent se greffer diverses histoires de
corruption, si bien que la situation est bloquée. La
compagnie aérienne qui en cas de retard simple, aurait
remplacé les billets, ne peut rien faire. Et les touristes
qui n'ont pas racheté de billet vont devoir attendre
que la crise se dénoue pour obtenir d'autres vols transitant
par Bangkok. Ceux qui ont acheté de nouveaux billets
partiront par d'autres aéroports. Asia, qui à
mon avis aurait dû prendre le relais de la compagnie aérienne
et régler le problème ensuite avec elle, avait
demandé à l'agence Diethelm de dire aux touristes
:"Il faut attendre, attendre… On verra demain…"
Lundi 31 novembre
Le soir, l'aubergiste nous conduit à l'aéroport.
Notre vol est retardé, nous ne décollerons qu'à
23 h 20 au lieu de 22 h 30.
Mardi 1 décembre
Arrivés à Seoul à 6 heures du matin, nous
avons quatre heures attendre, et ensuite, le vol vers Paris
durera 12 h 30.
En arrivant, je suis allée directement à l'agence
où j'ai acheté mon voyage, et ils se débrouillent
maintenant avec Asia, pour tenter d'obtenir le remboursement
de mes billets d'avion, et éventuellement, des autres
frais (auberge, repas…etc)…
Ecrit le 17 janvier 2009
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l'intégralité du voyage et les photos sur "A
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