En Cappadoce, des formations volcaniques aux formes étonnantes,
vestiges de nombreux épisodes volcaniques, ont donné
à la région une étonnante figure, attirant
de nombreux touristes.
La vallée de Göreme
Au coeur de la Cappadoce, la vallée de Gorëmme, est
peuplée d'étranges formations volcaniques sculptées
par le vent et la pluie, les cheminées de fée. De
toutes tailles, ces cônes aux chapeaux de basalte offrent
une infinité de couleurs : blanc, jaune, ocre, rouge...
La vallée de Gorëmme compte également de nombreuses
églises rupestres
A l'époque romaine, des moines qui cherchaient à échapper
aux persécutions romaines creusèrent des monastères
et des églises dans la roche en tuf (pierre tendre formée
de lave, de cendre et de boue) et les décorèrent de
fresques colorées. Ces peintures murales de la vallée
de Göreme sont aujourd'hui classées au patrimoine de
l'Humanité.
Parmi les centaines d'églises rupestres de la vallée,
il est intéressant de visiter celles du Musée en plein
air à 2 km de Göreme en direction d'Urgup de même
que l’église de Tokali qui, toutes, renferment de splendides
fresques.
La vallée de Soganli, vallée
des pigeonniers
La vallée de Soganli, aux parois à pic, est parcourue
par la rivière du même nom. Sur les deux rives, se
dressent des cônes de tuf. Cette région est appelée
vallée des pigeonniers, parce que dans la roche, des petits
trous recouverts de chaux attirent les oiseaux.
On y trouve aussi des églises rupestres, décorées
de fresques. Les plus remarquables sont l'église de la Tête
Noire, l'église Sainte Barbe et l'église au Dôme
dont les cheminées de fée ont été taillées
en forme de dôme.
La vallée d'Ihlara, une faille dans
la terre
La vallée d'Ihlara se présente comme un canyon d'une
quinzaine de kilomètres encaissé de plus de 100 m.
Creusé par la rivière Melendiz, ce canyon abrite une
végétation dense et verte. En s'y promenant à
pied (5 km à pied entre Ihlara et Belisirma, puis 4 km de
Belisirma à Selime), on peut y admirer des églises
rupestres (église Odorante, église aux Serpents…)
des pigeonniers, des habitations creusées dans la falaise
et au nord le monastère de Selime qui ressemble à
un château.
Les villes souterraines
Il y a trois millions d’années, des éruptions
volcaniques ont recouvert de tuf le plateau de Nevsehir. Ce tuf
a été sculpté par les intempéries, créant
un paysage de vallées et de cônes rocheux. Dès
4000 avant JC, les habitants de la région ont creusé
des habitats à même la roche afin de se protéger
du climat et de leurs ennemis.
Puis au 6ème siècle, ce sont des villes entières
qui ont été construites, pour échapper aux
invasions des Perses et des Arabes.
Creusées sur plusieurs niveaux, elles comportaient des dortoirs,
des églises, des salles communes mais aussi des étables
et des celliers. On passait de l'une à l'autre par des couloirs
et des escaliers. Un système d'aération par de grandes
cheminées et un système d'arrivée et sortie
d'eau permettaient d'y survivre sans problème.
Il reste de nombreuses villes troglodytiques, les plus intéressantes
à visiter étant Derinkuyu , Nevsehir, Özhonak,
Mazi, Kaymakli...
Derinkuyu est la plus grande, creusée sur 18 niveaux, elle
possédait un puits profond de 60 mètres permettant
permettait le ravitaillement en eau, élément essentiel
lors d'un siège de plusieurs mois.
Voir
plus de détails et d'autres lieux à visiter sur "A
tous les bouts du monde"
|