C'est au printemps, loin des foules estivales et dans la douceur de vivre des premiers beaux jours, que le val de Loire offre son meilleur visage.
Le point de départ idéal de cette promenade dans les siècles passés, pourrait être le château de Blois.
Dans une région, ou se cachent des dizaines de châteaux chargés d'histoire, s'il fallait n'en visiter qu'un, je dirais volontiers que c'est celui de Chambord. 156 mètres
de façade, 450 pièces, 365 cheminées et une forêt de 5 000 ha…
Une curiosité à ne pas manquer : l'escalier à double-révolution créé afin que les uns puissent monter, sans voir descendre les autres.
Son voisin de Cheverny, un château qui appartient encore à la famille d'origine, perpétue, avec son salon des tapisseries, sa salle aux bois de cerf et sa meute de soixante-dix
chiens, la gloire des chasses à courre d'antan.
Chenonceau, au bord du Cher, invite à la rêverie. En parcourant les jardins des châteaux, il faut laisser libre cours à son imagination, pour deviner la foule des
seigneurs dans ces jardins, où se tenaient des fêtes grandioses.
Il ne faut pas manquer de visiter le château d'Amboise, ni celui de Chaumont-sur-Loire, qui situé sur une colline boisée, entre Amboise et Blois, domine
la vallée de la Loire et dont le parc abrite, pendant tout l'été, le festival international des jardins.
Azay-le-Rideau, encore un édifice qui mérite le détour ! Magnifique château Renaissance, il se mire dans l'eau, sur fond de verdure et incite à la flânerie
le long de l'Indre aux côteaux couverts de vigne.
En remontant l'Indre, pourquoi ne pas faire une halte au château de la Belle au bois dormant ? Je veux parler du château d'Ussé, adossé à
une colline boisée, près de Chinon. On dit que c'est là que Charles Perrault aurait trouvé l'inspiration de son célèbre conte.
Pour terminer ce circuit de quelques jours, il ne manque plus que Villandry, le dernier né des grands châteaux Renaissance du Val de Loire. Une promenade s'impose
dans le potager ornemental et dans le Jardin d'amour. C'est au début du 20ème siècle, qu'ils ont retrouvé leur apparence du XVIe siècle. Depuis ils sont
soigneusement entretenus dans cet esprit.
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