Dans
les années 60, Dubaï se composait de quelques maisons,
un souk, un port ensablé. Les médecins, les routes,
les écoles, l'eau potable et l'électricité
manquaient.
Mais le pays, ces dernières années, s’est
lancé dans un gigantesque programme de développement
touristique aux infrastructures exceptionnelles. Conscients
que la manne du pétrole ne sera pas éternelle,
les dirigeants de Dubaï désirent se construire une
image de paradis balnéaire de grand luxe.
Divers projets avant-gardistes sont nés, comme ces îles
artificielles en forme de palmier (Palm Island) ou de mappemonde
(The World) pouvant accueillir des milliers de villas dans un
cadre idyllique, où encore les hôtels futuristes
comme le Burj el Arab. Dubaï, avec 365 jours de soleil
par an et le désert tout proche, commence à séduire
les touristes fortunés.
Palm Island, est une opération qui vise à
faire sortir des eaux une île artificielle en forme de
palmier dont les branches sont des îlots bordés
par des lagons tropicaux. Cent vingt-cinq kilomètres
de côte supplémentaires seront ainsi créés,
offrant villas, hôtels, boutiques de luxe.
Tandis que Palm Island est en cours de réalisation,
un autre projet aussi fou est lancé un peu plus loin:
The World, un archipel artificiel (composé d'environ
300 îles), en forme de planisphère, où figureront
tous les pays du monde, et qui sera un gigantesque paradis du
luxe et des loisirs.
En même temps, on prépare le projet Dubai Tower,
qui sera le plus haut gratte-ciel du monde.

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