Les Mongols

|

|
Les
Mongols, semi-nomades du désert de Gobi (Mongolie), élèvent
des yaks, moutons, chèvres, rennes et chameaux dans les
vastes steppes du haut plateau.
Pour éviter l’épuisement
de la terre, les Mongols se déplacent, reconstruisant
leur campement, à chaque fois. L'hiver, ils restent cantonnés
dans les villages, et l'été ils nomadisent sur
les parcours utilisables de juin à septembre.
Vivant dans une yourte, sorte de tente faite d'une armature
en bois, recouverte de peaux, ils subsistent grâce à
la chasse et à l'élevage de leur bétail
: lait et produits qui en découlent, viande, peaux et
laine de leurs troupeaux.
Si les chameaux leur servent d'abord de monture, ils leur fournissent
également une laine de belle qualité. Mais les
Mongols montent aussi des petits chevaux sauvages très
résistants, qu'ils ont domestiqués, et qui fournissent
des crins utilisés dans le monde entier, pour fabriquer
des archets. Le cheval mongol est un emblème national.

|
Pendant
que les femmes s’occupent de la yourte, de la cuisine,
des enfants, de la couture, de la traite des animaux, les hommes
s’occupent des troupeaux, fabriquent des selles et des
armes, pêchent ou chassent.
Il faut signaler que la chasse à la marmotte, a été
interdite, car elle véhicule la peste et représente
une menace pour la population. Depuis quelques années,
le gouvernement de Mongolie essaie de sédentariser ce
peuple afin d’améliorer les soins, mais le type
d’élevage qu’il pratique, oblige les familles
à se déplacer, pour éviter l'appauvrissement
de la terre. Les efforts du gouvernement restent donc vains.
Le nomadisme représente 40% de la population mongole.
Mais depuis plusieurs hivers (principalement entre 2000 et 2002),
des millions de bêtes sont mortes, faute de pouvoir trouver
de l'herbe, sous une neige trop dure pour être grattée.
Les aléas climatiques, vents violents et sécheresses
d'été, ont créé une insécurité
alimentaire, qui met en jeu la survie de milliers de foyers.
Les nomades, vendant le peu de biens qui leur restaient, se
sont donc réfugiés à Oulan-Bator. Mais,
ne trouvant pas toujours d'emploi, ils en ont été
réduits à mendier, et fouiller les poubelles,
en attendant une aide humanitaire qui a fini par se mettre en
place. |
100 Détours
M@g |