Au cours des cent dernières années la température
moyenne à la surface de la terre a augmenté d'environ
0,74 °C et deux fois plus rapidement pendant les 50 dernières
années que les 50 précédentes.
Les signes visibles
Montée des océans
Des observations montrent que le niveau des océans s'est
élevé de 12 à 22 cm au cours du XXe siècle.
Cette élévation provient de la dilatation des eaux
due au réchauffement du climat et de la fonte des glaciers
continentaux.
Réchauffement des régions arctiques
En Arctique, la température a augmenté deux fois plus
vite que sur le reste de la planète. La surface de la banquise
diminue rapidement. La réduction de sa surface en 30 ans,
équivaut à cinq fois celle de la France.
Recul des glaciers
Tous les glaciers de montagne ont reculé au 20ème
siècle (Canada, Alpes, Asie, Afrique, Andes et Indonésie).
Pourquoi ?
Les gaz à effet de serre
L'effet de serre est un phénomène naturel qui
permet le maintien d'une température de 15ºC en moyenne.
Sans lui, la température moyenne de la surface terrestre
avoisinerait -18ºC, et serait invivable.
Les gaz à effet de serre, présents naturellement dans
l'atmosphère, retiennent une partie du rayonnement terrestre
et le renvoient vers le sol, provoquant ainsi un réchauffement.
Mais l'accroissement de gaz à effet de serre provoque un
réchauffement excessif de la terre.
Le réchauffement d'origine naturelle
La température de la terre peut varier en fonction de certains
facteurs naturels comme :
Le rayonnement solaire qui varie en fonction de l'orbite terrestre
ou des modifications de l'inclinaison de l'axe des pôles.
L'activité volcanique dont les gaz retiennent des particules
qui absorbent le rayonnement solaire.
Les variations du climat dues aux interactions entre atmosphère,
océans, banquise, végétation…etc.
Le réchauffement d'origine humaine
L'industrialisation provoque des rejets massifs de gaz carbonique
qui excèdent la capacité d'absorption de la nature
et renforcent l'effet de serre naturel contribuant ainsi au réchauffement
du climat.
D'ici 2050, la concentration de gaz carbonique dans l'atmosphère
pourrait avoir pratiquement doublé par rapport à l'ère
industrielle.
Le climat du futur
Selon les différents scénarios possibles (modifications
des comportements ou pas) on estime que la température en
2100 variera dans une fourchette d'environ 2° à 3°C.
On estime que
- Le réchauffement sera plus important sur les continents
que sur les océans, et encore plus pour les régions
arctiques.
- Le cycle de l'eau va s'intensifier, ce qui provoquera davantage
de précipitations sur les régions les plus humides
et moins de pluie sur les régions les plus sèches.
- Les études statistiques prévoient une augmentation
du nombre de canicules et une diminution des vagues de froid, pas
plus de cyclones tropicaux mais une intensification de leur activité
dans l'Atlantique Nord.
- L'état des recherches ne dégage pas actuellement
une augmentation des tempêtes, orages ou averses de grêle
en France.
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