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Partir en Egypte... Le rêve de beaucoup de voyageurs ! Aucun pays ne concentre autant de merveilles, et ne possède un passé aussi riche.

Excellente manière d'aborder ce magnifique pays, que celle qui consiste à faire une croisière sur le Nil, pour en découvrir les hauts-lieux !
Les croisières les plus communément proposées sont celles qui vont de Louxor à Assouan ou l'inverse, ou encore celles qui font l'aller-retour sur le fleuve. Mais on peut trouver des variantes, notamment combiner l'itinéraire sur le Nil avec une extension de croisière sur le lac d'Assouan, ou avec la visite du Caire. On peut aussi choisir de prendre un vol pour Abou Simbel.
Un conseil : Eviter la saison chaude (torride), et préférer le mois d'octobre, plus doux et sans trop de touristes.

LES TEMPLES

Louxor
Louxor édifiée sur l'ancienne cité antique de Thèbes, est divisée en trois parties : la ville proprement dit, le village de Karnak tout proche et les nécropoles de Thèbes sur la rive ouest du Nil. Cet ensemble, véritable musée en plein air mérite qu'on lui consacre un peu de temps. Le soir, il ne faut pas manquer d'aller jeter un coup d'œil sur le temple de Louxor illuminé.
Le temple de Louxor (oeuvre d'Aménophis III et de Ramsès II) est tout simplement impressionnant par son volume. Autrefois, on y accédait par voie fluviale ou par voie terrestre depuis le temple de Karnak, auquel il était relié par le Dromos, voie pavée de pierres et bordée de sphinx criocéphales qui furent remplacés plus tard par des sphinx à tête d'homme..
Aujourd'hui on découvre en arrivant un superbe pylône flanqué de deux colosses de Ramsès II et d’un obélisque, orphelin de son jumeau qui, offert à la France en 1833, fut érigé en 1836 sur la place de la Concorde à Paris par l'ingénieur Lebas.
Tout au long de la visite, on pourra découvrir le pylône et la grande cour de Ramsès II, la chapelle de Hatchepsout, la mosquée d’Aboul el-Haggag, les colosses de Ramsès II, le pylône, la colonnade et la grande cour d’Amenhotep III, la première et la seconde salle hypostyle, la chambre des offrandes et le sanctuaire de la barque sacrée.

Temple de Louxor Temple de Karnak
Louxor Karnak

Karnak
Le temple de Karnak élevé à la gloire du Dieu Amon, a été construit sur une longue période.
Il se compose de trois temples entourés d'une enceinte : le sanctuaire de Montou, dieu guerrier à tête de faucon, le temple de Mout et celui d'Amon-Rê. Mais c'est ce dernier qui à lui seul représente aujourd'hui le temple de Karnak.
Autrefois, devant l'entrée, se trouvait un plan d'eau relié au Nil, prolongé par une allée de sphinx criocéphales qui permettait d'accéder au temple. Ces sphinx dont une partie subsistent intacts, sont dotés d'un corps de lion et d'une tête de bélier.
Sur le site, on peut découvrir les vestiges suivants: une dizaine de pylônes, les temples de Sethi II, de Ramsès III, les Colosses de Ramsès II, la Grande Salle Hypostyle, les Temples de Ptah et d'Aton, le lac sacré, les temples de Khonsou, d'Opet, d’Amenhotep II, le dromos, les temples de Mout et de Montou.
En entrant dans les différentes salles, on se sent vraiment tout petit, au pied des colonnes d'une taille impressionnante où sont gravés de superbes hiéroglyphes. Le soir, il est possible d'assister à un son et lumière sur le site.

Thèbes
Les Nécropoles Thébaines de la Vallée des Rois et des Reines renferment une grande quantité de tombes, on est donc tenu de faire un choix. De toutes façons, le billet d'entrée donne droit à la visite de trois tombes seulement. La tombe de Thoutmosis III est intéressante, mais elle descend très loin sous la terre, et on a du mal à respirer quand on est au fond. Pour celle de Toutankhamon, il faut régler un supplément. On peut choisir, par exemple, de découvrir celles de Ramsès IV, Ramsès VI, Horemheb, Aménophis II, Ramsès I, ou Séthi I. Certaines tombes sont fermées par roulement pour éviter la dégradation liée à une sur-fréquentation. La liste en est disponible à l'entrée.
Une tombe, ce n'est autre qu'un long couloir sous terre qui mène jusqu'à la pièce où est enfermé le sarcophage. Mais quel spectacle que les milliers de hiéroglyphes peints sur les murs, mosaïques de couleurs conservées à l'abri de la lumière ! On en ressort impressionné ! Attention, pour les photographier il faut payer un droit plutôt élevé et les parois sont protégées par du verre, ce qui ne permet pas d'excellentes photos.

Edfou
L’imposant temple d’Edfou, consacré à Horus, dieu du ciel à tête de faucon, est l'un des plus grands de l'Egypte antique. Ses bas-reliefs et ses inscriptions tant à l'intérieur qu'à l'extérieur nous livrent une multitude de renseignements sur la vie de l'époque, le culte, les cérémonies. On peut y découvrir par exemple l'histoire de la déesse Hathor, épouse d’Horus, quittant son temple de Dendérah pour aller rejoindre son époux à Edfou. Autour du temple, court un couloir de ronde couvert de hiéroglyphes très intéressants, et présentant des gargouilles à têtes de lion qui sont remarquables.

Temple d'Edfou Temple de kom Ombo
Edfou Kom Ombo

Kom Ombo
Le temple de Kom Ombo consacré aux dieux Haroeris le faucon et Sobek le crocodile est un élégant temple ptolémaïque, qui surgit soudain sur un promontoire au milieu de la verdure des rives du Nil. Comme dans les autres temples, vous pourrez admirer ses colonnes et sa salle hypostyle, ainsi qu'une Momie de crocodile symbole du dieu Sobek. Dans le couloir qui l'entoure, un panneau montre les instruments de chirurgie, bistouris, pinces, balance de l'époque. Les couleurs de ses plafonds intérieurs sont en excellent état.

Temple de Philae
Le temple de Philae, consacré à Isis est unique par son site et son architecture. C’est là qu’Isis aurait retrouvé le cœur d' Osiris, son époux, assassiné par son propre frère Seth.
Quand a été édifié le barrage d'Assouan qui a complètement englouti l'île de Philae, ce temple a été démonté pierre par pierre et reconstruit à 300 m de distance et 13 m plus haut sur l'îlot Agilkia retaillé selon le modèle du site originel.
Entièrement dédié à Isis, ce temple a conservé le tabernacle de pierre qui abritait la statue de la divinité, femme, épouse, et mère universelle qui régnait sur la vie, la mort et la résurrection.

Temple de Philae Temple d'Abou Simbel
Philae Abou Simbel

Abou simbel
Cet ensemble unique de temples consacrés à Ramsès II et Néfertari est une véritable merveille.
Ces temples comme celui de Philae ont été entièrement démontés et reconstruits hors d'atteinte des eaux du lac Nasser.

Voir mon article à ce sujet sur A tous les bouts du monde.

Le grand temple, dédié à Ramsès II, est entièrement construit sur une colline artificielle, sous laquelle on peut pénétrer pour découvrir l'immense coupole en ciment armé qui le soutient. L'entrée est flanquée de quatre statues colossales de Ramsès II taillées dans la pierre. On se sent bien minuscule quand on s'approche d'elles.
Au cœur du temple se trouve le sanctuaire, dans lequel se tiennent assis, Ramsès II, Ptah, Amon-Ra, et Harmakhis. Le temple a été reconstruit de telle sorte que, comme à l'origine, lors des solstices, le soleil éclaire toutes les statues, sauf celle de Ptah, dieu des ténèbres. C'est le "miracle du soleil".
A proximité, le temple d'Hathor est construit selon le même modèle que le grand temple, mais il est moins grand. Sur la façade se dressent six statues sculptées dans la roche : Deux de Néfertari (la femme de Ramsès II), et quatre du roi lui-même.

LE BARAGE D'ASSOUAN
Le Haut barrage d'Assouan, l'un des plus grands du monde (long d'environ 500 km sur 10 km de large), se trouve à sept kilomètres en amont d'Assouan sur le Nil. C'est en 1952 que le président Nasser lança ce projet avec les objectifs de produire de l’électricité, irriguer plus de terres, améliorer la navigation sur le Nil et avoir de l'eau toute l'année. Sa construction dura environ 11 ans et employa près de 30 000 travailleurs. Lors de la construction de ce barrage, le lac Nasser engloutit de nombreux villages de Nubie et plusieurs temples durent être déplacés pour éviter de disparaître eux aussi sous les eaux.

LE CAIRE
Voir mon article sur Le Caire dans la partie du magazine consacrée aux merveilles du monde.

 

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