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n'gorongoro


Souvent désigné comme la huitième merveille du monde, et classé au patrimoine mondial, par l'Unesco en 1978, le cratère du N' Gorongoro abrite la plus grande concentration de prédateurs de la planète.

Jardin d'Eden, paradis terrestre, les qualificatifs ne manquent pas pour ce petit coin isolé, où vivent encore quelques tribus Masaïs faisant paître leur bétail malgré la présence des « big five » (lions, léopards, buffles, rhinocéros et éléphants) qui ont élu domicile dans cette zone.
Situé dans le sud du serengeti, le Ngorongoro se trouve à 60 km du parc de Manyara. D'une profondeur de 610 m, et d'une petite vingtaine de km de long, parcouru de nombreux ruisseaux, il est la plus vaste caldeira non inondée sur terre.

Cratère du N'Gorongoro

Nous sommes là, en présence d'un écosystème parfait pour la conservation des espèces, et pour les Masaïs qui trouvent un approvisionnement facile en eau. Mais, contrairement aux apparences, pour ceux-ci la vie est rude. Leur situation se précarise, d'une part parce que leurs territoires sont de plus en plus restreints alors que leur nombre augmente, d'autre part, parce que poussés par la pression du tourisme, ils sont amenés à commercialiser leur culture et leur artisanat.

En ce qui concerne la faune, si l'isolement de la région est un avantage certain, ne serait-ce que pour la profusion de nourriture, il arrive aussi que le confinement  ne l'expose à certains dangers, comme la propagation d'épidémies (ce qui arriva en 1962, quand une épidémie apportée par des mouches décima la population des grands fauves, pour n'en laisser subsister que quelques uns). A terme on peut craindre aussi que la consanguinité due à l'isolement,  ne menace la survie des différentes espèces.
Par ailleurs, il y a quelques années, on a failli assister à la disparition des rhinocéros menacés par le braconnage (le marché des cornes est florissant). Le cratère a été placé un temps sur la liste rouge des sites en danger, afin d'attirer l'attention de la communauté internationale, sur la gravité du problème.

Cette zone était initialement destinée à bénéficier aux Masais. Aujourd'hui, il faut gérer également la conservation des ressources naturelles et la promotion du tourisme.
On remarque en effet que les touristes sont de plus en plus nombreux. Le nombre de 4x4 présents en même temps, au même endroit, pourrait faire envisager une réduction du temps d'accès par véhicule.

Cette région déjà favorisée par la nature, possède un autre atout. C'est la proximité des gorges d'Olduvai, dans lesquelles les fouilles ont permis de découvrir des ossements de l'un des plus lointains ancêtres de l'homme, l'Homo habilis, découverte passionnante dans un site qu'on considère désormais comme l'un des berceaux de l'humanité.

Guerriers Masaïs

Voir mes textes et photos sur A tous les bouts du monde.

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